1990 et 2001 Exposition dans mon atelier.
Certains se souviendront peut-être qu’au début des années 90, déjà je m’intéressais aux rayons X. Je reprends ci-après un des articles à ce sujet.
Marianne Nolard se fascine pour les R.X. : Dernièrement son œuvre s’est enrichie d’une nouvelle recherche, usant d’un espace des plus lisses. En effet, le travail a pour support : des radiographies, des scanners, et des échographies. « Un cri pour la vie si fragile, de tout temps si peu respectée »
Notre exploratrice de l’expression plastique n’hésite pas à ranimer des blessures en se servant de sa palette complice apposant des touches de couleurs des plus vives, nous indiquant : Au cours de l’existence, comme au fil de l’eau, il y a des embuches capables d’obstruer les ruisseaux. Mais une fois contrôlées, ces embuches se transforment en barrages et en filtres, formant les résistances primordiales de notre vie. « Des hommes préservent la vie, d’autres l’enlèvent ».
Dans une époque où, plus que jamais, les agressions physiques et morales sont entrées dans notre quotidien, Marianne Nolard s’interroge : « L’Humanité ne prône-telle pas le calme et la non violence ? Pourquoi doit-on anéantir la différence ? » Ces préoccupations visent l’urgence d’un constat de dérapage et d’un besoin qu’à l’homme de se rebâtir. « Est-on si faible qu’on ne sache pas l’échanger ?
Nous voici en 2001 et de nouveau me revoici avec les R.X.
Entretemps que s’est-il passé ? Les premiers R.X. furent d’abord exposés, ensuite ils furent l’objet d’un film vidéo exprimant la souffrance des hommes. » Le Labyrinthe » fut le nom donné à l’exposition été au film.
Et maintenant ? Je me trouve à nouveau devant les négatifs de corps humain. Ma réaction est toujours d’y ajouter de la couleur pour leur rendre vie afin que les hommes puissent s’aimer de l’intérieur.