Des textes s’alignaient sur la vitrine de Marianne Nolard
Tels une piqure de rappel, Marianne nous a partagé des textes tirés de ces nombreux écrits.
Des Hommes
Des hommes aux regards francs et fort se lèvent et debout vibrant de leurs droits insufflèrent le désir du beau du bien car les hommes avaient perdu leur route. Ils se croisaient, s’entrecroisaient formant une toile qui les emprisonnait. Ceux aux regards fort se mirent comme des phares aux points de rencontre afin d’orienter les perdus. Chacun retrouva son destin.
Échiquier
Nous sommes des êtres humains, ne le voyez-vous point? Nous sommes ceux qui tendent les mains vers un autre destin. Nous sommes des êtres humains. Nous ne voulons plus être des pions sur L’échiquier du marché. Nous voulons le droit d’être humains.
Planète
Quand la race humaine se mélangera gaiement jusqu’à n’être plus qu’une couleur pétillante diluée dans le temps. Quand les satellites propageront des vérités ricochantes.Quand les hommes clairs se déplaceront sur la planète terre, quand nous éclaterons vers l’amitié qui donne tant de fraîcheur dans l’Art, quand nous nous rencontrerons….
Où est aimé
Où est aimé?
Où sont les actes?
Tant de phrases!
Tant de mots!
L’amour n’est-ce pas le doux langage des cils?
Universel
Mon pays d’ici et d’ailleurs, sous le soleil ou sous la pluie, dans sa force, dans sa faiblesse.Je te regarde le coeur lourd.Je te vois balloté par les vents de l’homme.Combien de chosesN’avons-nous pas à apprendre des autres d’un point à l’autre de cette maison qui s’appelle terre avec sa voûte étoilée qui pétille pour le plaisir de nos regards avide de poésie
Textes divers
Si petite parmi l’immensité du cosmos
Petite vie, si courte
aux rêves stériles, aux cauchemars réels.
Profitons du soleil de la simplicité
d’une vie, à nous rencontrer,
sans ambition autre que les possibles
à la dimension humaine.
Assise avec des pensées
je vois défiler la perception
de l’avenir non dessiné
Entre les particules
qui se resserrent
L’itinéraire intérieur
Cet Irréel
vomi des tempsEst-ce son parfum que l’on entend?
Regarde, regarde par la fenêtre
de la vie!
Le soleil y est permanent
Sous la pluie, le vent, la neige,
regarde le printemps qui fleurit.
Sens ses parfums qui effluves
vers toi, vers moi, vers nous.
Combien d’année encore?
Un tas de vies!
Combien de mois?
Ce que tu en feras!
Combien de jours?
Ménage ton souffle!
Combien de minutes?
Ecoutes, laisse venir!
Combien de minutes?
Une à la fois.
Combien de secondes?
Avant de te vivre…
Mort!
Je voudrais faire découvrir aux enfants
Un monde dont ils pourraient être fiers et rassurés
Où la force et le merveilleux côtoieraient
avec de jeux plus et non des batailles moins
Je voudrais qu’ils gardent des yeux clairs
jusque dans la tête et que les ombres restent muettes
En faisant un beau clair obscur
Dans l’histoire contée aux cerveaux
Je voudrais voir le visage d’un enfant devant la méchanceté,
devenir un visage étonné devant
la possibilité de beauté, qui le ferait rêver.